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Pourquoi Peyton Dix passe le micro

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Cette année, nous célébrons la Pride en rendant hommage aux membres de la communauté LGBTQIA+, qui s’efforcent depuis longtemps de faire tomber les barrières et de s’entraider. Tout au long du mois de juin, nous donnons la parole à nos clients qui prouvent que résilience est synonyme de persévérance, mais aussi de renforcement. En développant la communauté, en nourrissant la créativité et en encourageant l’activisme, nous rendons hommage à la communauté LGBTQIA+, source constante de force, d’évolution et d’inspiration.

Les abonnés de Peyton Dix savent que son travail sur les médias sociaux porte systématiquement sur les expériences, les voix et les créateurs gay et Noirs. Elle a parlé à Squarespace de son engagement en faveur de la transparence, de sa sociabilité et des raisons pour lesquelles elle ne cessera jamais d’apprendre des expériences des autres et d’enseigner ce qu’elle sait.

SQUARESPACE : En tant qu’experte en médias sociaux, créatrice de contenu et auteure, vous avez plusieurs casquettes professionnelles. Qu’est-ce qui vous a incité à poursuivre plusieurs carrières ?

PEYTON DIX : Honnêtement, je n’imaginais même pas qu’il était possible d’avoir un travail comme le mien. Pendant longtemps, je ne savais pas ce que je voulais faire, mais j’aime en apprendre davantage sur les gens, j’aime raconter des histoires sur différents médias. D’ailleurs, la façon dont nous racontons des histoires sur les médias sociaux évolue chaque jour et cela m’enthousiasme beaucoup. 

Il est tout simplement impossible de séparer ma couleur de peau et mon homosexualité de ma voix, et c’est ma voix qui me rend si douée dans mon travail. En fait, ce sont ma couleur de peau et mon homosexualité qui me permettent de faire ce que je fais aussi bien. Nous comprenons Internet, la viralité et la communication d’une manière que nos homologues blancs ou hétérosexuels ne sont pas en mesure d’imiter. 

J’ai toujours eu une vie sociale très active, comme en témoignent mes mauvais bulletins scolaires. Ma capacité à communiquer avec des personnes différentes est donc un avantage lorsque j’utilise les médias sociaux ou raconte des histoires. Autrement dit, je suis fière de ne jamais la fermer. 

SQSP : Comment vous servez-vous de votre présence en ligne pour créer une communauté et interagir avec elle ?

PD : Ce que j’adore rappeler aux gens, c’est que le partage est « gratuit ». Ça coûte 0,00 dollar de partager une histoire, de la retweeter, de la transmettre à 10 amis (ou vous serez maudit pendant un an comme on lit souvent dans les chaînes de messages). À l’heure actuelle, il est vraiment facile d’utiliser nos plateformes pour « amplifier » les histoires des autres, et plus particulièrement celles des noirs. Je mets le verbe « amplifier » entre guillemets parce que, comme me l’a indiqué ma chère amie Mona Chalabi, il sous-entend une dynamique de pouvoir qui ne devrait pas exister. En gros, servez-vous de votre plateforme comme d’un micro.

J’adore créer des dossiers. Je m’en sers pour classer les pétitions à signer, les personnes à suivre, le contenu à partager, les réseaux à créer, etc. De nombreuses conversations ont lieu en ligne en ce moment même et de nouvelles informations nous sont communiquées chaque jour. C’est une bonne chose, c’est même formidable, car il s’agit d’un véritable changement. Et personnellement, j’ai toujours plus à apprendre. J’essaie de m’impliquer autant que possible, mais aussi d’apprendre et d’éduquer en temps réel.

SQSP : Vous avez créé un public fidèle et engagé sur les médias sociaux. Pouvez-vous partager votre approche en ce qui concerne votre public ? Comment savez-vous si les histoires racontées et les thèmes abordés trouveront un écho auprès de vos abonnés ?

PD : J’aime me dire que je peux publier et archiver tout ce que je veux. 

Je sais que les sujets qui m’enthousiasment, me dynamisent, m’énervent ou me revigorent refléteront très probablement les intérêts du public que j’ai « créé ». Je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui n’aime pas le chaos, le mouvement Black Power ou qui n’est pas intéressé par un débat sur la phase lesbienne d’une célébrité féminine me suivrait en ligne. 

La transparence est primordiale pour moi. Je reconnais que j’ai vraiment très mauvais goût, que mes intérêts sont très ciblés et que je ne pourrai jamais me taire concernant les sujets qui me tiennent à cœur. 

SQSP : Squarespace étudie l’idée de « résilience en tant que révolution » du point de vue de la fierté gay. Comment l’idée de résilience influence-t-elle votre définition de la fierté gay et votre expérience en tant que membre de la communauté LGBTQIA+ ?

PD : Cela a déjà été dit, mais je vais le répéter et je n’hésiterai pas le dire à haute voix : LA PRIDE ÉTAIT UNE ÉMEUTE. La première Gay Pride était la définition même de la résistance, car, à son origine (qui est souvent effacée par les arcs-en-ciel et les cis gay blancs), il s’agissait en fait d’une manifestation contre la brutalité policière. Le mouvement a d’ailleurs été lancé par des femmes Noires trans et gay. Il vit en moi. Je veux me souvenir de la *véritable* histoire de mes semblables, exprimer ma vérité et passer le micro aux membres les plus marginalisés de ma communauté.

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