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Note de la rédaction : Bienvenue dans Parole aux fondateurs, un blog qui dressera tous les mois le profil d’un entrepreneur et qui tentera d’illustrer les hauts et les bas vécus lors de la création d’une marque ou d’une entreprise à succès.
Pour Joe Laresca, faire le saut financier pour lancer une entreprise dès sa sortie de l’université est devenu un élément fondamental de la philosophie de prise de risque de NOISE, sa société de marketing, de gestion et de production basée sur la technologie.
En seulement deux ans, NOISE s’est associée à de nombreuses personnes et marques pour avoir un impact culturel et s’est agrandie pour intégrer un studio de création, ainsi qu’un service de production de musique et de gestion qui représente une variété d’artistes.
J. Laresca s’est confié sur les premières étapes qui ont donné vie à son projet d’entreprise, sur la façon dont il a créé une entreprise basée sur les recommandations et sur les raisons pour lesquelles l’impact générationnel est essentiel à la mission de NOISE.
Squarespace (SQSP) : Qu’est-ce qui vous a incité à créer votre propre entreprise ?
Joe Laresca : J’ai toujours été un promoteur. Ce que je préfère, c’est trouver des idées puis trouver les bonnes personnes pour les concrétiser. Je voulais donc créer une entreprise qui me permettrait de le faire dans les secteurs que j’aime. Nous nous associons maintenant à certaines personnalités publiques et marques parmi les plus emblématiques des secteurs de l’immobilier, des médias, de la technologie et du divertissement. Nous disposons également de l’infrastructure qui nous permet d’utiliser notre agence pour lancer et investir dans de nouvelles entreprises. Par exemple, pendant la pandémie, nous avons lancé une entreprise qui avait une mission très simple : aider les gens à moins tomber malades.
SQSP : Par quoi avez-vous commencé pour concrétiser ce projet ?
JL : Honnêtement, la première étape était de le faire exister, c’est-à-dire littéralement de créer un logo et un site web. L’idée était de créer une marque que tout le monde comprenait, c’est pourquoi j’ai appelé l’entreprise NOISE (« BRUIT » en anglais). Nous n’avons pas vraiment besoin de dire aux gens ce que nous faisons, ils le comprennent naturellement.
SQSP — Toute entreprise comporte des risques et des défis inattendus. Quel a été le plus grand risque que vous avez pris ?
JL : Je suis sorti de l’université avec un certain montant de prêts étudiants, donc je suppose qu’il s’agissait d’un choix plutôt risqué de ne pas prendre un emploi dans une entreprise plus traditionnelle. Cela dit, j’ai toujours aimé le risque et je pense que cela se reflète dans notre culture ici à NOISE et contribue à notre réussite. Nous avons plusieurs valeurs au sein de l’entreprise, mais deux des plus importantes sont l’esprit d’entreprise et l’imprévisibilité.
SQSP : Quelle a été votre plus grande surprise ?
JL : De pouvoir travailler avec certaines des plus grandes marques et entreprises du monde en si peu de temps. Il y a bien sûr la « vieille garde » dans le monde des agences, mais on nous a donné la chance de faire nos preuves relativement rapidement.
SQSP — Après un jour, une semaine ou un mois difficile, comment trouvez-vous encore la motivation ?
JL : Cela peut sembler niais et cliché, mais la vision de ce que NOISE peut devenir me motive. Nous n’essayons pas seulement de créer une énième entreprise avec un slogan fantaisiste et des ICP. Nous voulons créer une marque qui inspire les gens et qui existera encore dans plusieurs générations.
SQSP — En quoi votre présence en ligne a-t-elle contribué à la réussite de votre entreprise ?
JL : La marque fait tout. Peu de gens le savent, mais notre agence repose à 100 % sur des recommandations. Je suis toujours étonné de voir à quel point les gens sous-estiment l’importance d’établir des relations sincères et une marque durable. Je pense que ce que nous faisons mieux que quiconque, c’est, d’une part, de montrer aux gens que nous nous soucions d’eux et, d’autre part, d’établir des relations à long terme. Porter de l’attention est dans notre ADN. Nous sommes un peu de la vieille école dans notre approche de la communication, mais je pense que c’est mieux ainsi. Tout cela prend du temps, mais ce sera payant à long terme.
SQSP — Comment envisagez-vous votre présence en ligne à l’avenir ?
JL : Les deux dernières années ont été consacrées à l’organisation de l’infrastructure, des processus et de l’équipe pour vraiment faire évoluer la vision de NOISE, ce qui signifie que nous n’avons vraiment pas du tout parlé de nous. Cette année, nous publierons un tas de contenus pour présenter notre culture, notre entreprise, qui nous sommes en tant que personnes, et qui je suis en tant que fondateur (P.S. : je vais bientôt sortir un podcast et de la musique).
En termes d’évolution, je suppose qu’on peut dire que NOISE est en passe de devenir une marque autonome plutôt qu’une simple entreprise traditionnelle. J’ai l’impression que je vais devenir cette personne à propos de laquelle les gens se demandent : « Qu’est-ce qu’il fait déjà ? » Et je crois que ça me plaît quelque part.
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