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Gérer des réseaux sociaux pour sa marque est une tâche à la fois stratégique et hautement personnelle, en particulier pour les petites entreprises et les créateurs dont le travail combine les deux. Il n’existe pas de méthode universelle en la matière ; chacun doit déterminer le rôle que les réseaux sociaux peuvent jouer pour sa marque. Il s’agit notamment d’apprendre quel contenu partager et à quel moment, et de trouver un moyen de rester authentique en ligne.
Nous nous sommes entretenus à ce sujet avec quatre créatrices et entrepreneuses qui utilisent Squarespace :
Rachel Burke, artiste et designer
Marivette Navarette, fondatrice et PDG de The Mujerista
Julia Busuttil Nishimura, créatrice et rédactrice culinaire
Samantha Wills, écrivaine, créatrice et formatrice
Découvrez en quoi les réseaux sociaux ont permis à chacune d'entre elles de faire grandir sa marque ou ses activités dans son domaine de spécialité. En outre, elles nous expliqueront comment elles gèrent leur présence en ligne.
Intégrer une communauté mondiale interconnectée
De nombreuses grandes marques sont présentes en ligne pour élargir leur public et entrer en contact avec ce dernier. Pour les créateurs et entrepreneurs en revanche, les plateformes sociales sont un moyen de rassembler une communauté afin de soutenir leur travail.
« Les réseaux sociaux ont joué un rôle déterminant pour m’aider à trouver ma communauté et interagir avec ses membres. Au début, ils ont grandement favorisé la croissance de ma marque, explique Julia. Aujourd’hui, ils représentent des outils formidables pour entrer en contact avec d’autres rédacteurs culinaires et collègues, et c’est quelque chose que j’apprécie énormément. »
« Ils permettent un véritable échange. Je peux ainsi parler avec mes clients, plutôt qu’à mes clients », ajoute Samantha.
Chaque entrepreneuse avec qui nous avons échangé a souligné la manière dont les réseaux sociaux lui ont permis non seulement d’ouvrir la discussion avec ses abonnés, mais aussi d’étendre sa portée au-delà de son environnement direct, voire de son pays.
« En faisant connaître mon travail, j’ai pu avoir des conversations qui n’auraient peut-être jamais eu lieu autrement, en particulier avec des personnes vivant à l’autre bout du monde, déclare Rachel. Les réseaux sociaux m’ont par exemple permis de saisir une superbe opportunité. Après avoir observé mon travail sur Instagram, une école d'art située à Telluride, dans le Colorado, a décidé de m'inviter à concevoir une installation et à animer plusieurs ateliers dans leurs locaux. En plus de bénéficier d’une opportunité incroyable, j’ai vécu une aventure extraordinaire qui a été pour moi l’occasion de voyager à l’autre bout du monde à la rencontre d’autres créateurs aux idées similaires aux miennes, ce qui ne serait jamais arrivé sans les réseaux sociaux. »
Marivette partage une expérience similaire. « Nous sommes là pour faire entendre davantage les voix des femmes d’Amérique latine. Les réseaux sociaux nous ont permis de découvrir ces femmes dans le monde entier et d’interagir directement avec elles par le biais de connexions plus accessibles et plus efficaces que jamais auparavant, explique-t-elle. Lors de notre lancement, je pensais d’abord rassembler une communauté à l’échelle de ma ville natale, mais le besoin en espaces dédiés aux femmes latino-américaines était tel que nous avons attiré des femmes des quatre coins des États-Unis. Nous avons rapidement atteint une portée mondiale, ce que je n’avais pas du tout envisagé au départ. Nous aurions eu bien plus de mal à le faire, surtout en tant que plateforme indépendante, si nous n’avions pas bénéficié de la visibilité qu’offrent les réseaux sociaux. »
Définir le contenu à partager
Les réseaux sociaux sont bien plus qu’un outil pour nouer des relations solides. En effet, ces espaces permettent également aux marques et créateurs d’exercer leurs activités et de développer leur présence en ligne. Les entrepreneurs ne doivent pas avoir peur de tenter des choses et de faire des erreurs avant de pouvoir déterminer précisément quel type de contenu publier et en quelle quantité, et comment intégrer la création de contenu social au reste de leur travail.
Selon Marivette, The Mujerista a pour but de « fournir un espace de rassemblement solidaire au sein duquel les femmes latines se sentent à l’aise pour s’exprimer, s’épanouir et interagir entre elles. » Pour que le contenu sur les réseaux sociaux reflète cet engagement, il doit répondre à certaines questions : « Ce contenu représente-t-il les identités multilingues et biculturelles des femmes latino-américaines ? S’inscrit-il dans une représentation positive et dans les valeurs de notre marque ? S’agit-il d’informations utiles pour ces femmes ? »
Elle ajoute : « Nous prêtons plus d’importance à la qualité du contenu qu’au nombre de publications. Si nous doutons, nous nous tournons vers notre communauté. Ainsi, nous ne perdons jamais notre objectif de vue et continuons de répondre aux besoins des membres qui nous font confiance. »
Pour différencier sa vie professionnelle de sa vie personnelle, Samantha utilise deux comptes distincts. C’est de cette manière qu’elle y trouve son compte : « Plutôt que de me demander tout le temps si tel ou tel contenu suscitera de l’engagement, je publie ce dont j’ai envie. Par contre, mes deux profils renvoient vers un seul et même site web Squarespace. Ils servent en quelque sorte de vitrines à mon activité, pour inviter les utilisateurs à découvrir mon site, le parcourir et y faire des achats. »
Julia et Rachel ont quant à elles l’expérience inverse. Leur travail étant par nature plus étroitement lié à leur vie quotidienne, elles ont toutes deux réussi à trouver le bon équilibre entre ces deux aspects sur leurs profils.
« Je pense que mes abonnés me suivent pour mon contenu culinaire, mais ils sont également conscients qu’il y a une vraie personne derrière ma marque et semblent apprécier cette dimension humaine, explique Julia. Le contenu que je partage à l’heure actuelle est un peu plus réfléchi, mais je ne m’empêche jamais de publier du contenu et des recettes improvisés, ou de partager une publication que je trouve intéressante ou importante. C’est un mélange qui fonctionne bien à mes yeux et je suis contente de l’avoir trouvé naturellement. »
Pour Rachel, il s’agit de publier du contenu qui s'inscrit dans la logique de son travail et qui ne va pas au-delà de ses capacités créatives, en plus de s’assurer que son public dispose d’une foule de ressources intéressantes.
« Pour ce qui est des réseaux sociaux, je suis simplement mon instinct et publie du contenu qui donne un aperçu de ce que je crée ou de ce que je réalise dans mon studio à un moment donné, ajoute Rachel. Je ne respecte pas une organisation stricte, mais je veille à faire preuve de régularité. Je publie tous les jours du contenu en story ou sur mon feed, et j’essaie de partager chaque semaine un Reel de DIY ou révélant un procédé. Mon objectif premier sur les réseaux sociaux consiste à partager du contenu authentique et que je trouve passionnant en tant que créatrice, qui je pense plaira également à mon public. Je trouve qu’il est facile de se laisser influencer par ce que font les autres et de céder aux tendances du moment pour susciter de l’engagement, mais ça ne me ressemble pas du tout. »
Publier de manière stratégique et authentique
En définitive, les réseaux sociaux servent avant tout d’outils de promotion pour les marques, même si la marque en question est rattachée à un créateur bien spécifique. Dans ce cas, comment parvenir à représenter son entreprise tout en restant fidèle à vous-même ?
Chacune des créatrices que nous avons interrogées a développé un système pour veiller à ce que le contenu qu’elle partage sur son compte soit en accord avec sa personne et l’objectif de sa marque.
Julia se laisse guider par sa mission et ses valeurs : « Même si mon esthétique et mon style ont pu évoluer au fil des années, ma voix reste la même, constate-t-elle. En me spécialisant dans le domaine de la cuisine familiale de saison, j’ai pu adapter mon message à différentes plateformes et audiences sans devoir faire de compromis. »
Dans la même veine, Marivette ajoute : « Le ton de ma marque The Mujerista reflète une partie de ce que je suis puisque que j’appartiens à la catégorie démographique que nous ciblons. » C’est ainsi qu’elle a développé sa marque en veillant à rester en accord avec ses objectifs et le public à qui s’adresse The Mujerista. « Nous avons grandi au côté de notre public et avons noué des liens avec lui pour en apprendre plus sur les différents segments démographiques qui composent notre communauté. Nous avons ainsi pu mieux déterminer la direction dans laquelle faire évoluer notre ton de marque, ce qui a permis de communiquer plus facilement de manière cohérente. Nous savons désormais qui nous sommes et à qui nous nous adressons, et nous l’affichons fièrement. »
Rachel n’a aucun mal à créer du contenu en accord avec sa marque au quotidien, mais elle choisit avec précaution les partenariats qu’elle accepte avec d’autres marques. « En tant que créatrice indépendante, le contenu que je partage se résume simplement à ma vie et ma personne, explique-t-elle. Selon moi, faire preuve d’authenticité dans sa façon de communiquer et de partager est indispensable pour nouer de véritables liens avec son public. C’est pourquoi je n’accepte que de m’associer à des marques et de partager des produits dont les valeurs s’alignent avec les miennes. »
Quant à Samantha, elle se fie avant tout à son instinct : « Je m’en remets à la différence entre la raison et les sentiments. Lorsque je crée du contenu, je le soumets à mon instinct. S’il s'en dégage quelque chose de positif, je sais que le contenu est authentique, sinon je ne le publie pas. Notre instinct ne ment pas. On nous répète depuis toujours d’analyser les choses avec notre cerveau, mais il est simple de se convaincre de tout et n’importe quoi, alors que nos sentiments eux ne s’inventent pas. »
L’influence des réseaux sociaux sur votre marque
Rassembler une communauté engagée et active sur les réseaux sociaux demande du temps et des efforts, mais les opportunités qui en découlent en valent la peine. Les entrepreneuses avec qui nous avons échangé insistent sur le fait que les réseaux sociaux ont grandement participé à la croissance de leurs marques et vous font part de leurs conseils pour mettre vos comptes sur la même voie.
« Les réseaux sociaux m’ont non seulement permis de faire connaître mon travail, mais également incitée à faire évoluer ma pratique dans des directions que je n’avais même pas envisagées, déclare Rachel. J’ai ainsi pu vivre de nombreuses aventures et nouer des relations avec des personnes et des marques avec lesquelles je n'aurais jamais pu entrer en contact autrement. Je ne peux pas imaginer ce à quoi ressemblerait ma marque sans ces précieux outils ! »
« Parfois, les réseaux sociaux peuvent prendre une forme effrayante, surtout qu’il est facile de s’y comparer aux autres, ajoute Julia. Pour moi en tout cas, les plateformes sociales ont été un espace inspirant au sein duquel j’ai vu mon travail toucher des milliers de personnes, de manière positive je l’espère, tout en faisant grandir ma communauté. Je ne pourrais plus m’en passer aujourd’hui. »
Rachel a un conseil pour les personnes qui n’ont pas encore tout à fait trouvé leur style sur les réseaux sociaux : « Il est important de souligner l’aspect social de ces plateformes. Nouer de vraies relations avec votre public a quelque chose de très amusant et rend l’utilisation des réseaux sociaux bien plus étendue et passionnante. On ne sait jamais ce qui en débouchera. »
« Adapter son contenu à différentes plateformes s’accompagne de son lot de tentatives, d’erreurs, de simulations et de réflexions, ajoute-t-elle. Vous devez déterminer ce qui fonctionne le mieux, essayer de nouveaux formats et réfléchir à ce qui vous correspond à vous en tant que créateur. Qui ne tente rien n’a rien ! »
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